Durant notre vie, nous avons tous traversé des moments très durs, parfois difficiles à surmonter. Les mots ne peuvent pas vraiment définir ces douleurs. Que ce soit la perte d'un proche, la perte d’un travail, la blessure de l’humiliation, les catastrophes naturelles et surnaturelles... Vu l’actualité d’aujourd’hui (les attaques terroristes, les conflits sociaux et politiques, l’enlèvement des personnes qui sacrifient leur vie pour offrir le meilleur aux autres, les massacres, les violences, les injustices, les crimes contre l’humanité…) en tant d’artiste et être humain avant tout, on se sent impuissant à intervenir et à arrêter cette spirale infernale. Alors, pour ne pas en rester là, les bras croisés, on décide d’imprimer ses ressentis, on libère le cœur de ces fardeaux, cette douleur qui ronge, un corps qui pleure. C'est alors que la danse intervient. Danser pour pleurer toutes les larmes de son corps. Danser pour crier haut et fort toutes les blessures du cœur, danser pour s'évader, danser pour espérer un monde meilleur.
Ce spectacle est à la fois un cri sourd qui cherche à être entendu, et les confessions d’un danseur du XXIème siècle. Issa SANOU et Maate KEITA associent corps, âme et voix à la disposition des sans voix, pour leur permettre d’exprimer leur douleur, de crier et de pleurer afin de se libérer.
"Maux" est la rencontre de dix (10) artistes (danseurs, chanteurs, paroliers et musiciens) qui ont en commun le sentiment d'incapacité et d'impuissance face aux maux qui touchent notre monde tel que (les attaques terroristes, les conflits sociaux et politiques, la perte d'un Être cher, la pauvreté, les violences gratuites, l'injustice, les catastrophes naturelles et surnaturelles...), qui associent corps, âme et voix à la disposition de sans voix, les permettre d'exprimer leur douleur, de crier, de pleurer afin de se libérer et panser leurs maux.
Direction Artistique, Chorégraphie et conception : Issa SANOU
Assistant Chorégraphique : Pascal KABORE
Création lumière : Lionel BUZONIE
Artistes Interprètes : Issa SANOU (danse, texte, musique), Maate KEITA (danse, chant, texte), Pascal KABORE (danse), Mariam PALE (danse, chant, texte), Ali COULIBALY (danse), Farage BARKA (danse), Diakaria DIABATE (musique, danse), Yannick TAKRE (musique, danse), Issiaka SANOGO (musique, danse) et Mabouro DIARRA (chant, musique, danse).
Production : Compagnie Sanou Ka Sanu
Co-Production : Compagnie Herve Koubi, Logis des Jeunes de Provence,
Avec le soutien de : L’empreinte / scène nationale Brive – Tulle, Laboratoire Ankata, L’Institut Français de Bobo-Dioulasso, Centre Siraba, Département des Alpes Maritimes, La Factory / Théâtre de l’Oulle,
Remerciements : Brighton Photon (Pierre MAGNOL et Romain GRANDCHAMP) Bérengère ALFORT et Les Studios Actuels de la Danse (Marie-Christine DAL FARRA).
Diplômé du DNSPD (Diplôme Nationale Supérieure de Danseur, 1er prix de la 1ère édition du concours chorégraphique solo « Simply The Best », 1er prix au Salon International de la littérature Orale et du livre dans le cadre du Festival Yeleen. Jeune danseur/chorégraphe, acrobate, il est aussi comédien et poète. Issa SANOU est le Directeur Artistique de la compagnie Sanou Ka Sanu. Né à Bobo-Dioulasso (Burkina Faso), il a pris goût à la scène en 2005 au lycée. Au côté des troupes de théâtre et de danse du Centre Siraba (Centre de Formation Artistique et Artisanal), il commence à tracer son chemin. Voilà que commence son parcours de danseur, ayant déjà un talent d'acrobate autodidacte. Sur le point d’entrer à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts du Cirque de Chalon en Champagne (France) en 2010, cependant, il choisit d’honorer son engagement avec la compagnie Hervé KOUBI.
Issa SANOU a travaillé avec la compagnie Wolo Wolo dirigé par Ibrahim KOUMARE pour la création du spectacle « Kassi kan » en 2007 où ils ont obtenu le 2ème prix à la Semaine Nationale de la culture (SNC Bobo 2008). En 2008, il a débuté la création de son premier spectacle « Baara » à Bobo-Dioulasso. De 2008 à 2010, il est interprète dans le spectacle « Au Carrefour Des Siècles » chorégraphie de Sylvie PAULMIER (la compagnie l’Etincèle) qui a tourné au Burkina et en France. En 2010, il est interprète dans le spectacle « Entre Chien et Loup » (un projet franco-burkinabè), création pour Montpelier Danse, chorégraphie d'Anne-Marie PORRAS (directrice de l’Ecole Professionnelle Supérieure d’Enseignement de la Danse de Montpellier) et de Salia SANOU (co-directeur du Centre du Développement Chorégraphique de Ouagadougou).
De 2010 à 2020, Issa a travaillé en tant qu’artiste chorégraphique et pédagogue dans la compagnie Hervé Koubi. Il a dansé dans « El Din » en 2010/2011, puis de 2012 à 2020 dans « Ce que le jour doit à la nuit » et « Les nuits barbares ou les premiers matins du monde », chorégraphies d’Hervé KOUBI. Avec la compagnie Hervé Koubi, ils ont obtenu le 1er prix au Festival International de Danse Contemporaine d’Alger en 2010, puis le prix d’honneur au Festival de Danse Contemporaine de Ramallah en 2011 avec « El Din ». En plus des spectacles, Issa SANOU est intervenant pédagogique en danse et capoeira. En 2012, Issa est sollicité en tant que chorégraphe pour la création d’une pièce, dans le cadre d’un échange culturel entre l’Association Les Informelles de Grenoble et l'Espace Rencontre Jeunesse Dafra de Bobo-Dioulasso. Puis il se structure en compagnie, avec comme projet, la finalisation de son 1er spectacle « Baara ». Accueilli en résidence à l’Institut Français de Bobo-Dioulasso en 2013 et 2014 puis au Centre Siraba de Bobo-Dioulasso et au CDC – La Termitière en 2014.
Depuis 2016, il est directeur artistique et formateur des Vacances Artistique professionnelles pour Ados et Jeunes (VAPAJ) dont il est initiateur. Il a également mis en place un programme de formation « Atelier Mussow, anw dambe » pour amener les femmes dans leurs démarches artistiques vers la professionnalisation. En 2018, il commence une nouvelle aventure de la compagnie Faso Danse Théâtre pour le « Kirina » de Serge Aimé COULIBALY et création musicale de Rokia TRAORE. En 2019, Issa SANOU chorégraphie « Dansons » avec des jeunes en situation de handicap et de jeunes valides à la demande de l’Institut d’Éducation Motrice la Marrière en partenariat avec l’École Élémentaire Port Boyer.
Il chorégraphie la réadaptation de « Baara » avec 50 artistes, pour VAPAJ 2019 et la création du spectacle « Maux » pour VAPAJ 2020 avec 55 artistes, « Se ko kè, ka dimi flakè » pour VAPAJ 2021 avec 100 artistes et « Moussow, anw dembe » pour VAPAJ 2022 avec 60 artistes. En 2020, Issa SANOU obtient le Diplôme National Supérieur Professionnel de Danseur (DNSPD) au Pôle National Supérieur de Danse Rosella Hightower.
Comédienne, danseuse et chorégraphe avec le Koteba-Théâtre, compositrice-interprète avec le groupe musical des Gode Koteba, Maaté Keïta a été de toutes les aventures de l'Ensemble Koteba d'Abidjan depuis qu'elle a integer toute jeune cette compagnie africaine en 1981. Son parcours comprend vingt-cinq (25) créations en théâtre avec Souleymane KOLY, dont Adama champion, Commandant Jupiter et ses black nouchis, créé au festival des Francophonies de Limoges en 1986, Tous unis dans nos Wax à Sygma (Bordeaux) et Navetanes au Théâtre Paris-Villette en 1990, Waramba Opéra mandingue au Théâtre du Rond-Point des Champs Élysées à Paris en 1991, Funérailles tropicales au Festival d'Avignon en 1993, Cocody Johnny à l'Hippodrome de Douai (2004), avec la Compagnie Salia ni Seydou elle interprète le rôle de la chanteuse dans Dambé (2009) un spectacle qui fut en tournée européenne en 201O. Avec Les Go de Koteba, elle a signé cinq albums au cours des quinze dernières années pour la réalisation desquelles elle a croisé les plus grands : Manu Dibango, Ray Lema, Cheick Tidiane Seck, Angelique Kidjo, Alhassane Soumano, Bruce Sweiden, Sweet Honey on the Rock.
En 2011 Maaté Kéïta rentre en Guinée en compagnie de Souleymane Koly. Ils développent une série d'activités et créent des spectacles dont « Paroles de Femmes » avec le CCFG. En décembre 2015 Création spectacle d'ouverture de la fête de l'indépendance du Niger à Maradi. Elle a également assuré la chorégraphie du spectacle d'ouverture des Jeux de la Francophonie à Niamey (Niger) en 2005. En juin 2016 Création du spectacle expérimental (Opéra Africain : N'ko Farafina) du metteur en scène Fifi Tamsir Niang en tant que, directrice musicale, comédienne et co-chorégraphe avec Irène Tassambédo à Conakry au petit musée. Le 20 novembre 2016, elle a participé avec son nouveau groupe KAWAGNE qui veut dire la continuité de l'œuvre de SOULEYMANE KOLY au festival de la conscience nègre à Sao Paolo au Brésil.
Artiste accomplit sur le plan musical, Maaté Keita est également une excellente chorégraphe double d'une danseuse hors pair pour qui les techniques de danse africaine traditionnelle ou contemporaine n'ont plus de secrets. Cette diversité dans son travail d'artiste est le reflet de ses origines ivoirienne, malienne, guinéenne. Un métissage présent dans toutes ses approches artistiques.
Née à Bobo Dioulasso, son père, « Nata Port Bouët », jouait à l’époque dans les orchestres célèbres de Bobo-Dioulasso (Les Léopards, le Volta Jazz). C’est lui qui lui a transmis sa fibre artistique. Cette artiste pluridisciplinaire pratique le chant, la danse et le théâtre. « Toutes ces disciplines se complètent. L’une ne va pas sans l’autre ».
En 1983, elle a 7 ans, pendant la période de la Révolution Démocratique et Populaire du Burkina Faso, elle chante dans un groupe d’enfants, « La voix des pionniers », basé au camp militaire de Bobo Dioulasso. Avec la fin de la révolution, la troupe se dissout, en 1987. Mariam continue seule de chanter. Depuis 1995, elle est choriste pour la plupart des artistes Burkinabé : Big Desal, Eric Bayala et Kantala, avec lequel elle a remporté en 2003 le premier prix du concours Sida Kaata, une manifestation de lutte contre le Sida. C’est ce groupe qui l’a révélée au grand public. « Mon plus grand souvenir fut le concert donné avec Kantala, au New Morning, à Paris, en 2003 ».
En 2006, Souleymane Koumaré, de la troupe Badenya, l’inscrit au concours « vedette de la chanson » lors de la Semaine Nationale de la Culture de Bobo-Dioulasso. Un résultat qui ne l’a pas découragée : « Elle est endurante dans son travail », explique le chanteur Bobolais Bongo Man, « elle a beaucoup de talent et est débordante d’énergie. À ce rythme, elle ira très loin ». Parallèlement à sa carrière de chanteuse, Mariam s’essaye à la danse contemporaine au centre Siraba de Bobo- Dioulasso. Mariam est douée. La compagnie Salia nï Seydou lui demande de participer aux formations de Dialogues de corps en 2005.
C’est pendant ses cours de danse qu’elle découvre le théâtre avec la troupe « Badenya », au centre Siraba. « J’avoue pourtant préférer la musique mais je sais que c’est une discipline très rigoureuse et que les places sont chères. Mais je suis prête à me battre et je sais que beaucoup de personnes me soutiennent ».
Danseur dans plusieurs compagnies, encadreurs des jeunes danseurs au Burkina Faso et président de l’association " ANITIE Compagnie de Danse ", Farage commence sa formation dans les quartiers de Bobo-Dioulasso. De 2004 à 2012 il participe aux différentes compétitions de danse inter-quartiers et à la Semaine National de la Culture (SNC Bobo 2004, 2008, 2010) où il obtient le 1er prix au Fitini Show en (2004, 2007, 2008, 2014 et 2015) avec les groupes (Small Prince de Kôkô, African Stars de Kôkô, Koule Kan et Ardji Ambiance), 3ème prix à la Semaine Nationale de la Culturel en (2008 et 2010) avec (Koule Kan), 1er prix au Couleur Vacances et 2ème prix aux Vacances Loisir en 2011 avec (Koule Kan) et 1er prix à la Semaine Nationale de la Culturel en 2016 avec (la compagnie Farati). Grace à " In Out Dance Festival ", " Dansitude ", " VAPAJ "," Festival Rendez-vous chez nous ", " Sya Danse ", " DTCA2 ", il a eu l’occasion d’approfondir sa formation en danse, théâtre, capoeira, chant et scénographie entre Bobo-Dioulasso, Ouagadougou et Togo avec Aguibou B. Sanou (Burkina Faso), Robin (USA), Paula Rechtman (Mexique), Marie Chabert (France), Issa Sanou, Olivier Somé, Moussa Sanou, Olivier Tarbaga et Esther BAKER TARPAGA (USA), Nicole Seiler (Suisse), Lacina Coulibaly, Pascal Kabore, Sada Dao, Jessica HENOU, Noumoutié Reggae Ouattara, Aminata Sanou, Awa Sanou,Bienvenue Bazie, Kossivi Senagbe Afiadegnigban Irene Tassembedo de 2013 à 2019.
En 2016, avec la compagnie Farati il effectue la tournée nationale des lauréats de la Semaine National de la Culture, puis participe au Festival Watinoma, au festival la Lune du Sahel et aux éliminatoires des VIIIème Jeux de la Francophonie avec le spectacle "Esperance". En 2017 Farage est danseur dans " Paradox " chorégraphie de Pascal Kaboré qu’il a assisté (compagnie Anikie), " À Rebours " chorégraphie de Aguibou Bougobali Sanou (compagnie Tamadia), " Le temps des griots " chorégraphie de Aminata Sanou (compagnie Aminata Sanou) et participe au Festival des Arts de la Rue – Bobo-Dioulasso avec la compagnie Katouma En 2018 il participe au Festival International de Danse deOuagadougou avec le spectacle " Retour à la source " chorégraphie de Noumoutié Ouattara (compagnie Katouma) ; Festival " Dance en ville " en Belgique et Allemagne avec la compagnie Tamadia Et la création du spectacle " Muraille Verte " qu’il co-chorégraphie avec Pascal Kaboré (compagnie Anitié) qui sera présenté au Festivals « In Out Dance et Sira Koro » de Bobo-Dioulasso en 2019. Et participe au Festivals Bolo’Arts et FESTICO Bobo-Dioulasso, et au Festival « Rendez-vous chez nous » Ouagadougou avec la Compagnie KATOUMA.
Pascal Kabore, chorégraphe, est né à Bobo-Dioulasso, deuxième ville du Burkina Faso. Ses participations à de fréquentes rencontres, tant nationales qu'au-delà du continent, font de lui un chorégraphe reconnu. Chaque voyage, chaque rencontre sont prétextes à approfondir ses recherches et son travail personnel. Sa chorégraphie " Le Corps qui Pleure " en est l’un des aboutissements. " Cette chorégraphie est comme une parole qui serait entrée dans le corps du danseur pour raconter la fatigue d'une vie, l'épuisement d'un corps, le parcours d'un homme. "
Il s'est fait connaitre auparavant, dès 2002, à la Semaine Nationale de la Culture de Bobo-Dioulasso, l'une des grandes rencontres culturelles du continent, puis au Grand Prix National de Danse en 2003, avec Salia Sanou, et se produit au Festival "Dialogue de Corps " à Ouagadougou en 2005 ; il propose au public un solo original " La Soif " présenté au Festival Antipodes de Brest en 2010 et sélectionné pour le Xème sommet de la francophonie à Ouagadougou en 2014. Auparavant, de nouvelles chorégraphies avaient vu le jour : " La Fem " en 2009, et " Le Vent et la Femme " en 2010 avec la Compagnie Soutra.
Né dans la commune D’ABOBO en Côte d’Ivoire, Ali COULIBALY est un artiste danseur. Auprès du célèbre comédien MICHEL GOHOU, Ali se forme en tant que comédien de 1996 à 1999 et sera plusieurs fois récompenser meilleur comédien interprète dans les différents concours de théâtre en milieu scolaire et Mini-Varietoscope. En 2001 il prend part à la formation professionnelle en danse avec la compagnie TCHETCHE, la compagnie DJOLEME d’Abidjan, puis, intègre la compagnie MIRRI.
De 2000 à 2002 il remporte en mainte reprise le deuxième prix du concours de danse de la télévision Ivoirienne « Varietoscope » et devient par la suite le chorégraphe de plusieurs artistes chanteur et chanteuse.
De 2007 à 2011 Ali travaille entre autres dans la compagnie N’SOLHE en tant que danseur, dans la compagnie DANKAN et avec la chanteuse KANDET KANTE en tant qu’assistant chorégraphique. Danseur interprète, il participe à la cérémonie d’ouverture de la coupe du monde à Johannesburg en 2010 avec l’ensemble KOTEBA d’Abidjan ; à la fête de cinquantenaire de la Côte d’Ivoire avec le chorégraphe GEORGE MOMBOYE ; Et à Kora Musique Awards avec Kandet KANTE.
En 2018 il participe à la première Edition de la journée Mondiale de la Culture Africaine et Afro-descendante (JMCA) au MALI en tant que chorégraphe avec les artistes Malien comme OUMOU SANGARE DJENEBA SECK SALIF KEITA… Chorégraphe et danseur de la compagnie KAWAGNEFE, il participe au MASA 2018 et 2020 avec l’artiste MAATE KEITA.
Depuis 2020 Ali COULIBALY est assistant chorégraphique et scénographe au côté du chorégraphe Issa SANOU de la compagnie Sanou Ka Sanu, pour les différentes créations de spectacle d’ouverture et clôture des Vacances Artistiques Professionnelles pour Ados et Jeunes (VAPAJ) à Bobo Dioulasso.
Artiste complet (Musicien, Comédien, Acteur…), né d’une famille d’artistes mais unique en son genre. Membre de l'Ensemble Théâtral Badenya, Diakaria Diabaté joue plusieurs instruments de musique tels que le balafon, le n’goni, le djembe, le doum doum, le bara, la flûte… Il a commencé depuis son enfance à jouer avec les instruments de musique traditionnelle. Il a intégré la troupe Folonkoto (tourbillon en Français) en 1995. Il a ensuite fait partie de la troupe Yèrèlon de 1999 à 2001, puis de la troupe Katouma en 2002 qui s’est produite à la Semaine Nationale de la Culture (SNC Bobo 2004). À cette occasion, ils ont été lauréat du 2ème prix. A la Semaine Nationale de la Culture (SNC Bobo 2008), ils ont été lauréats du 1er prix avec l’Ensemble Théâtral Badenya. Diakaria a travaillé avec Issa Sanou en tant que musicien pour le solo « Baara » qui a été représenté à la 1ère édition du festival Sya Ben en 2009, à Bobo-Dioulasso (Burkina Faso). En 2010, avec l’Ensemble Théâtrale Badenya, une tournée au Mali et au Niger dans le cadre du festival Théâtre des Réalités.
En 2011, il était musicien dans le spectacle « Une Jeunesse En Songe » pour la cérémonie d’ouverture de la 21ème édition du Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou (FESPACO) sous la direction du chorégraphe Salia Sanou. Remarqué par Salia Sanou pour son talent, il fut encore sollicité par le chorégraphe pour la création et diffusion du spectacle de cirque « Raisonnance » avec les artistes de la 22ème promotion du Centre National des Arts du Cirque (CNAC) de Châlons-en-Champagne et de l'Espace Rencontre Dafra (ERJD) de Bobo-Dioulasso. En 2012, il s’envole pour la Corée du Sud pour une grande tournée, puis en Allemagne en 2014. Avec Issa SANOU (la compagnie Sanou Ka Sanu), ils remportent le 1er prix du concours chorégraphique solo de Bobo-Dioulasso « Simply the Best » en 2015. En 2016, il accompagne le projet Vacances Artistiques Professionnelles pour Ados et Jeunes (VAPAJ). Résidence de création représentations de spectacle et action culturelle en France en 2017 avec la Cie Sanou Ka Sanu. En 2018, Diakaria est sollicité par la compagnie Koule Kan en Corée du Sud pour des projet de création et pédagogique. Il retourne au Burkina Faso en 2019 pour assurer la direction musicale de la 4ème édition de VAPAJ.
Né d’une famille griotte qu’il accompagne lors des réjouissances populaires (baptême, mariage, circoncision…), Issiaka hérite naturellement d’une culture griotte et d’une forte personnalité. Après une parfaite formation avec les professeurs de kora Mamadou Maran Diabaté de la Casamance (au Sénégal), Sidiki Diabaté, le baobab de la tradition de la kora, et Toumani Diabaté, le virtuose de la kora, Issiaka a fait son apparition très vite remarquée.
Il devient en quelques années une figure incontournable dans le paysage de la musique africaine. C’est ainsi qu’il s’est fait illustrer auprès de plusieurs troupes musicales nationales et internationales. De 2003 en 2007, une discographie de plus de vingt albums et de nombreuses musiques de cinéma avec lesquels Issiaka a partagé son expérience. Durant toutes ses randonnées musicales, il crée son propre groupe dénommé TRIO LOLO, qui propose des variations contemporaines avec lequelles il effectuera plusieurs tournées en Afrique, Amérique et Europe. Puis, une tournée de création et production en Hollande, Luxembourg et Belgique, avec le conservatoire de Belgique sous la direction de Wim Henderick et Adama Dramé.
De 2007 en 2013, il accompagne un projet de cirque au sein de la Compagnie Djama Buren Cirque pour des tournées en France, Mali, Maroc. Il participe au PANAF d'Algérie au côté de Sotigui Kouyaté. Sous la direction de Salia Sanou, il prend part à la création et diffusion du spectacle de cirque « Raisonnance » avec les artistes du Centre National des Arts du Cirque (CNAC) de Châlons-en-Champagne et de l'Espace Rencontre Dafra (ERJD) de Bobo-Dioulasso. Puis il entame avec Nous Nabil une tournée au Canada et en France.
Né d’une famille de chantres, Yannick commence l’aventure musicale avec les assembles percussions. Yannick finit par embrasser la guitare basse. Bassiste dans plusieurs festivals en Côte d’ivoire, ayant travaillé avec des artistes multidimensionnels dotés d’une discipline et d’une rigueur dans le travail, il participe à plusieurs festivals en Europe et en Afrique, dont les 3 éditions d’Abi reggae festival, le festival des musiques urbaines à Istanbul en janvier 2018, le FEMUA 2017, Abi Reggae en 2015-2016-2017, au festival des musiques traditionnelles au Nigéria en 2001...
Ayant participé avec plusieurs artistes reggae-man dont Alpha Blondy, Ismaël Isaac, Yanis Odoua Adjaman... participant à plusieurs éditions de MASA dont la dernière édition en 2020 avec Maaté Keita étant son chef d’orchestre, Milmo le rappeur et Djènè Doumbia du Mali, Glawdis N’dée de la Guadeloupe et bien d’autres. Figurant dans l’étiquète des musiques de films, des musiques de recherche, en Guinée. L’avenir musical nous dira et nous envolera.
Né à Bobo-Dioulasso, Smifa, est issu d'une famille griotte, dont il hérite de la musique par transmission ancestrale. Il évolue musicalement depuis son plus jeune âge, aux côtés de ses parents qui interviennent lors des baptêmes, mariages... Il collabore ensuite avec différents groupes en tant que multi-instrumentiste : kora, balafon, djembé, n'goni, guitare. Il est aussi chanteur, danseur et compositeur.
De 1990 à 1995, musicien au sein de l'orchestre de Issa Diarra ; De 1996 à 1998 : musicien au sein de l'orchestre Binkadi ; En 1999 : musicien au sein de l'Atelier Théâtre Burkinabé ; De 2001 à 2003 : musicien au sein du groupe Alledème et du groupe Nassowahamou ; De 2004 à 2010 : musicien compositeur au sein du groupe Sini Ya Sigui où il participe à l’album Méma Koné.
Smifa débute les tournées internationales en 2006 avec le groupe Doni Doni, jusqu'en 2010 ; Puis de 2010 et 2012 : avec l'orchestre Binkadi. En 2012, il s'installe en France où il continue d'exercer son art au sein de divers groupes et dans plusieurs albums : Kady Diarra, parissi avec Hanouna Dembélé, Djiguiba, Kaofoni tribu, compagnie Sanou Ka Sanu avec Issa Sanou, sawabi, Doni-Doni
En 2018, Smifa sort son premier album, intitulé Téléphone Ko, composé de plusieurs styles musicaux. RnB, Raaga, afro-mandingue, zouk mandingue... etc. Plus cinq morceaux et quelques clips.
Il interprète son album sur différentes scènes dans l'Afrique de l'Ouest, comme au Burkina Faso et au Mali.